Chuunibyou demo koi ga shitai Special

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Bonsoir
La légende raconte qu’à la fin de l’article se trouvent les liens pour le téléchargement !


Chuunibyou, chuunibyou. Que dire dessus… Je pourrais simplement vous présenter l’animé, dire que c’est l’adaptation d’une série de Light Novel écrit par Torako, qui a eu le droit à deux saisons, respectivement en 2012 et 2014, ainsi que de nombreux ONA/OAV et deux films à ce jour. Que c’est une très bonne comédie romantique, avec des personnages attachants et un concept amusant, et que nous vous avons traduit les épisodes spéciaux de la S2, qui s’adressent plutôt à ceux qui ont vu la série, même s’ils sont compréhensibles sans.


Mais franchement, vous en avez quelque choses à faire ? Si vous êtes là, soit vous avez déjà vu l’animé, donc vous savez déjà tout ça, soit vous avez juste vu qu’il y a une nouvelle sortie, mais comme ce n’est pas Saiki, et vous avez passé votre chemin après avoir vu le titre de la news


Vous êtes toujours là ? Surprenant. Du coup, pourquoi ne pas parler du concept même de Chuunibyou ? Après tout, cela existe réellement. Alors, qu’est-ce que le Chuunibyou ?

On va d’abord définir simplement le terme : Chuunibyou, ou « Syndrome du collégien de 4ème » (Middle School 2nd Year Syndrome) est un terme utilisé pour définir une personne agissant de manière embarrassante comme un enfant de 13 ans (cela ne signifie pas que ça arrive uniquement aux  collégiens, au contraire). Le terme a apparemment été utilisé par Kikaru Ijuin, durant un programme radiophonique en 1999, mais sa définition s’est…

Les symptômes ne sont pas exactement définis, mais c’est en général une personne qui agit comme s’il savait tout sur tout, qui pense qu’il est meilleur que les autres grâces à des capacités ou des pouvoirs imaginés.

Pour faire simple, quelques exemples ont été donnés dans les « Fondamentaux des terminologies otaku » (オタク用語の基礎知識, otaku yougo no kiso chishiki) :

– écouter de la musique d’outre-mer (classique/baroque/etc) pour être unique ;
– se mettre à boire du café, même si c’est inutile pour la personne ou qu’il n’aime pas le goût ;
– insister désespérément sur le fait qu’on connait un groupe avant qu’il ne devienne connu ou mainstream (Ah, tiens, ça m’arrive aussi… Sauf que j’ai vraiment tendance à trouver des groupes inconnus, du coup, parfois, sur 100 groupes, il y en a un qui perce, c’est normal) ;
– penser qu’il peut faire n’importe quoi s’il le voulait, mais ne mets pas l’effort pour ;

– s’énerver contre sa mère et dire « Respecte mon intimité ! »

Oui, agir comme un adolescent, basiquement, vous avez compris. Mais ce qui est plus intéressant, c’est que « Chuunibyou, Manuel d’utilisation », de Saegami Hyouya (
中二病取扱説明書, Chuunibyou toriatsukai setsumei sho) nous donne trois types de chuunis différents :

– DQN (DQN系Dokyun-Ken), le genre qui se prétend être des délinquants/voyous et antisociaux, et parlent de leurs exploits alors qu’il n’ont en réalité jamais été dans un combat de gang ou fait de crime ;

– Sous-culturel
(サブカル系, sabukaru-kei), préfère les choses non populaires, les minorités ou les choses alternatives qui ont l’air « cool » et prétendre en faire partie. Un peu comme la phase gothique des adolescents, dans l’idée… ;

– Yeux maudits Evil Eye (邪気眼系, jakigan-kei)
Admire les pouvoirs mystiques, et pense qu’il ou elle a aussi des pouvoirs cachés, leur donne des noms, et se crée des personnalités à part. C’est le cas de Rika dans Chuunibyou demo koi ga Shitai.

D’ailleurs, au Japon, Don Quichotte fut même classé comme un Chuunibyou, par Bōshi Chino, par exemple, qui voulait rajouter le sous-titre de « Chuunibyou après 50 ans » au livre.

Et…

Attendez, quelque chose est étrange… J’ai mentionné plusieurs noms plus tôt, Bōshi Chino (un critique littéraire apparemment), et Saegami Hyouya. Et qui sont ces gens ? Véritablement, j’ai beau chercher, même sur Wikipédia, les sources sont bizarres… Et autant, Bōshi Chino est juste un critique littéraire, mais Saegami est supposé être un écrivain de Light Novel… J’ai beau chercher, j’ai juste trouvé le « Chuunibyou, Manuel d’utilisation », c’est tout… Et encore, la description du livre se trompe en donnant un « 11th grade syndrome » au lieu de « 8th »… Je ne suis même pas certain que ce livre existe réellement, bien qu’il en ait l’air…

…..
Hmm… J’ai beaucoup de questions. De tous les sites que j’ai utilisé pour avoir mes définitions, nous revenons toujours aux mêmes sources… Mais je n’ai pas la moindre idée d’où elles sortent. 
Une chose est sûre, en tous cas, c’est qu’avec le temps, ces définitions se sont affirmées en tant que classiques, et servent maintenant à définir ce que nous appelons Chuunibyou.

Et comme je n’ai pas envie de simplement finir l’article comme ça, quelques exemples de Chuunibyou dans la littérature/les animés, hormis Chuunibyou demo koi ga shitai, trop facile sinon.

Rintarō Okabe, ou devrais-je dire Hououin Kyōma, de Steins;Gate, magnifique cas d’Evil Eye ;
Kaidou Shun dans Saiki Kusuo ;
Maria Imari dans Kono Bikutsubu ni wa Mondai ga Aru! (Une comédie romantique mignonne) ;
Jurai Andou de Inou-Battle wa Nichijou-kei no Naka-de (La seule adaptation de la part du studio Trigger) ;
Megumin de Konosuba ;

Iori Orikawa dans Kuzu to Megane to Bungaku Shoujo (Nise) ;
Ichirou Satou dans Aura: Maryuuin Kou Saigo no Tatakai.



Vu que Nekyo a oublié ça en écrivant l’article, voilà les liens 😀

DL :

Si cela vous intéresse, voici un lien vers le film qu’a sorti Vardë dans sa fansub.

Enjoy 😀

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