Bonsoir
Je crois que je me suis encore légèrement laissé aller sur la taille de l’article moi… Qu’importe, je couperai. Du coup, aujourd’hui, ce n’est pas la partie 5 des VN, pas de Yuri, pas de trad, mais le compte-rendu du début d’un Marathon qu’une folie passagère (Kappa) m’a donnée envie d’accomplir. Aujourd’hui, nous parlons de la série Rance.
La première fois que j’ai croisé ce personnage qu’est Rance, ce fût dans la série d’OAV sortie en 2014, adaptant l’histoire du premier jeu. J’avoue l’avoir trouvé un peu agaçant, une sorte de brute sans réelle morale, qui aime torturer son esclave. N’étant guère motivé pour suivre un personnage de ce genre pendant quatre épisodes, je suis rapidement passé à autre chose, et l’ai oublié avec le temps.
Quelques années plus tard, cherchant un jeu quelconque, je tombe sur Sengoku Rance, ou Rance VII. Ne m’étant que très peu renseigné sur le jeu (une habitude personnelle), je savais juste que c’était un eroge/jeu de stratégie, plutôt acclamé par la critique. Après avoir mis mon PC en japonais, je me suis lancé dans le jeu, et bien que le protagoniste me disait quelque chose, il me fallu une bonne dizaine de minutes avant de reconnaître cet aventurier goguenard que j’avais aperçu quelques années de cela. “Bah, c’était juste une première impression, je me suis peut-être trompé sur son compte au final. Aller, jouons”. Sur ces pensées, je me suis lancé dans l’univers de Sengoku Rance, “histoire de voir”.
Quelques nuits blanches plus tard, le verdict était clair, et il me fallut me rendre à l’évidence. J’avais bien fait de laisser une seconde chance à Rance. Sengoku Rance s’avère être un très bon jeu, accompagné d’une belle histoire plutôt surprenante avec de nombreux personnages fort attachants. Et malgré son début quelque peu ardu et une difficulté forçant à la réflexion et à la concentration (ce qui, je dois l’avouer, n’est pas pour me déplaire dans un jeu de stratégie), je dois avouer que, en un mot comme en cent, le jeu m’avait conquis.
Même Rance, qui m’était, à première vue, fort apathique, s’avéra être un brave héros, à la, certes, forte libido et au code d’honneur quelque peu vicié, mais possédant aussi une certaine morale (on ne touche pas aux enfants), et sa relation avec Sill Plain, son esclave, s’est avérée plus complexe et intéressante que je ne le pensais de prime abord.
Mais entre l’idée et le concret, quelques obstacles se dressent toujours.
Le premier dont j’eu à m’occuper fut de trier la série dans l’ordre, et de choisir entre Remake et Original. Pour la première partie, ce fut rapidement fait, Rance est une série de 11 jeux dont un, Kichikuou Rance qui n’appartient pas à la timeline canonique mais se situe entre le IV et le V, et de 3 remake, des 3 premiers jeux.
Afin de séparer les noms des remake avec celui des originaux, les vieux jeux seront cités avec des nombres romains (Rance I,II et III) tandis que les remake, avec des nombres arabes (1,2 et 3).
Quand au choix entre les versions remake et originales, il fut rapidement fait, car seul Rance 2 fut traduit parmi les remake.
C’est ainsi que je me lançait dans le premier jeu de cette série, j’ai nommé “Rance I, Quest for Hikari”.