Ah, on change de magazine, les anciens contes de Yurimm étaient publiés dans Yuri Shimai, et là on passe à Yuri Hime. Je parlerai plus en détail de ce changement dans mon historique du yuri, dès que j’aurai à nouveau le temps d’écrire. Mais c’est toujours Ruri Hozuki à l’écriture et Sakura Shio au dessin. Du coup, considérons qu’on passe au tome 2. Sur ce, place à l’histoire.
Il y avait vraiment du yuri… peut-être ?!
C’est vrai !
Conte de Yurimm
Chapitre 1 “Lys blanche” [Note : Au japon, le titre de Blanche-Neige est Shirayuki-hime (littéralement : princesse blanche neige). Cette histoire est intitulée Shirayuri-hime (princesse lys blanc).
Quand nous sommes retournés en arrière et avons relu les anciens contes de fées que vous connaissez et aimez tous… Nous avons découvert que plus de 90% d’entre eux étaient du yuri (c’est en tout cas ce que disent les recherches du département d’édition… alors peut-être n’est-ce qu’une douce illusion) ?!
Ces contes de Yurimm sont le résultat de ces recherches farfelues.
En premier, l’histoire de Blanche-Neige.
Miroir, miroir de l’anima, dis-moi où est mon onee-sama ?
“Miroir, miroir, dissipe mon doute, qui est la plus belle de toutes ?”
“Blanche-Lys, avec sa peau aussi claire que des lys, ses cheveux aussi noirs qu’une nuit dont la Lune ne se laisse apercevoir, et aux lèvres aussi écarlate que de rouges tomates.”
“Quoi ? Elle est plus belle que moi ? Alors périr elle doit !”
Blanche-Lys échappa de justesse aux manigances démoniaques de sa belle-mère, dont la jalousie l’avait rendu folle. Alors qu’elle errait dans les bois, elle croisa un chalet abandonné se tenant dans l’ombre des arbres.
“Oh, mon ! Quelle charmant petit chalet ! Je me demande à qui il appartient ?”
Blanche-Lys, dans sa naïveté, entra dans le chalet, grimpa dans un des lits, et tomba promptement endormie. Puis, les sept maîtresses de maison arrivèrent.
Sois notre petite sœur !
“Ahhh! Qui est cette fille ? C’est exactement le genre que j’aime ! Laissez-moi lui donner un baiser ! Qu’importe si c’est seulement sur la joue !”
“Utilise mon bras comme un oreiller.”
“Non, lèves-toi et viens goûter ce que j’ai préparé.”
“Que dirais-tu de tester les délicieuses sucreries que j’ai préparé.”
“Enivrons-nous du vin que j’ai brassé.”
“Viens par là qu’j’dorme avec toi.”
“Que dites-vous ? Cette jeune fille dois dormir à mes côtés. Elle ne souffrira d’aucun maux ici.” Il semblait qu’une d’entre elles était de noble naissance.
Blanche-Lys, jeune fille naïve qu’elle était, était muette face à l’assaut de ces femmes. Elle se terrait la comme un petit lapin sans défense.
“Mais elles ont toutes l’air de belles et gentilles jeunes femmes… He eh !”
La belle mère de Blanche-Lys l’épiait dans son miroir une fois encore.
“Elle vit encore ! Et regardez comme elles la couvrent d’affection ! Je l’envie t-… Non, je la hais tellement !”
Pommes sautées, bonbons aux pommes, tartes aux pommes, et ainsi de suite… Chargée avec un plein panier de gâteries à la pomme empoisonnée, la belle-mère de Blanche-Lys se paya une visite au chalet dans la forêt.
“Souhaitez-vous une pomme ?”
“Oh, mais, elle semble délicieuse !”
Quand Blanche-Lys prit une bouchée de la pomme, ses lèvres perdirent leur couleur et sa peau fût obscurcie par ses cheveux noirs. Ses yeux d’obsidienne se fermèrent et elle resta immobile, comme si la mort l’avait prise.
“S’il te plaît, réveille toi !”
Les jeunes femme, qui ne purent se résigner au destin de Blanche-Lys, décidèrent de la placer dans un cercueil de verre et de prier pour elle
-Grr—!-
Nous t’en supplions, gracie nous à nouveau de ton sourire !
Un jour, attiré par l’éclat du cercueil, un prince voyageur… Non, une princesse en habit de prince, qui s’avérait être aussi une tombeuse de femmes… tomba sur Blanche-Lys.
“Quelle belle princesse !”
Prenant avantage du fait que les maîtresses de maison étaient ailleurs, la princesse ouvrit le cercueil et prit Blanche-Lys dans ses bras. Avec ses long cils, ses douces joues, et ses lèvres telles des pétales de fleurs… elle était si belle qu’elle ressemblait à une poupée d’exquise facture.
“Ma chère, tu seras mienne.”
Alors qu’elle se penchait pour embrasser Blanche-Lys…
“Qu’est-ce que tu penses faire, perverse ?!” Un cri énervé résonna à travers la forêt.
Les sept jeunes femmes étaient revenues chez elles après leur travail journalier.
Tu dois être la femme que je suis destiné à aimer, celle que j’ai vu dans mes rêves.
Je t’ai recherché longtemps !
-Smack-
Doucement bercée dans les bras de jeunes femmes.
@Han ! Je n’y vois rien !@
“Que fais-tu à Blanche-Lys ?”
“Vaurien !”
Les jeunes femmes étaient plutôt extrêmes, irritables, et extraordinairement compétentes ; la princesse prit une sacrée correction.
“Han~! C’est si bruyant que je n’arrive pas à dormir~” déclara Blanche-Lys, soudainement réveillée.
Le pouvoir du yuri était si grand qu’il pouvait même neutraliser le poison ! C’était un peu absurde.
“Dieu merci ! Blanche-Lys !”
“Tu es réveillée !”
Les jeunes femmes se ruèrent sur Blanche-Lys. Il y eu une rafale de baisers et d’embrassades.
Blanche-Lys et les jeunes femmes vécurent ainsi heureuses pour toujours. Pendant ce temps, la pauvre princesse était destinée à continuer son voyage.
Fin
Princesse : “…”
“Qui étaient donc… ces violentes femme ?”
Cheval : “Retournons à la maison, maîtresse.”
(Sur le papier “Vaurien”)